Une douleur, qui peut s’avérer dans un même temps aussi belle que chaleureuse, profonde ou intense.» Confession de Blanka Inauen, chanteuse de Len Sander. Et l‘équipage s’en va sonder la profondeur des émotions, embarqué dans un sous-marin tout de pop électronique armé. Là où les charmes de Len Sander touchent à la grâce, c’est dans la retenue, le minimalisme des accompagnements. Len Sander en enfant de son temps remue cette électronique langoureuse si pauvre chez une Lana Del Rey, bien plus riche ici. Now That I Burn, enfin, joue d’un clavier house certifié conforme à l’histoire, prétexte à une ultime échappée solitaire de la chanteuse Blanka Inauen.
Source: Tribune de Genève February 10, 2018 09:00 UTC