L’approbation par le Parlement de la loi portant création de trois nouveaux départements (Djoué-Léfini, Nkéni-Alima et Congo-Oubangui) fait désormais passer de douze à quinze le nombre total d’entités administratives, auxquelles s’ajoutent des districts et communautés urbaines. Suivront les coûts additionnels inhérents à toute extension de localité. Il s’agit notamment des routes, bâtiments sanitaires et bien d’autres commodités, telles l’adduction en eau potable et l’électricité. L’ensemble des départements du Congo étant pourvu en richesses naturelles, ces réformes devraient amener les pouvoirs publics à réfléchir aux mécanismes permettant aux investisseurs tant locaux qu’étrangers de saisir les opportunités d’affaires qui peuvent s’offrir à eux. Seulement, le climat des affaires constituant souvent un frein pour les porteurs de capitaux, il est urgent de raisonner en terme d’attractivité.
Source: Le Figaro August 08, 2024 22:00 UTC