Pour justifier ce déchaînement répressif, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) faisait état, vendredi soir, de l’arrestation de 180 personnes, qualifiées de « délinquantes infiltrées ». Aucun bilan précis du nombre de manifestants blessés n’a été établi, mais des secouristes bénévoles affirment qu’ils sont très nombreux. Autre motif de colère et d’inquiétude : l’apparition, ces dernières semaines, dans l’arsenal répressif algérien, d’une arme nouvelle. Ces dispositifs de harcèlement acoustique destinés au contrôle des foules sont potentiellement très dangereux. Avec cette stratégie de la tension, le pouvoir cherche clairement l’escalade et la confrontation pour affaiblir le mouvement populaire.
Source: L'Humanite April 14, 2019 17:26 UTC