La réouverture du pont à la circulation, sans cesse retardée, symbolise la difficulté de vivre ensemble après la guerre. Les drapeaux serbes sont partout et des panneaux et des graffitis rappellent, jusqu’au cœur du centre-ville, que « le Kosovo,c’est la Serbie ». La langue, la monnaie, le réseau téléphonique : le Kosovo, qui a proclamé son indépendance en 2008, reprend le contrôle. À lire : Slobodan Milosevic divise encore la société serbePour la jeune femme, les Serbes qui vivent encore au Kosovo sont les derniers à défendre « le berceau de la nation ». « Les Serbes du Kosovo ont été complètement ignorés dans les négociations menées par l’Union européenne.
Source: La Croix January 30, 2017 07:31 UTC