Dans son discours à la Nation, le président par intérim n'a pas donné de détails sur le calendrier. M. Bensalah, 77 ans, avait déjà appelé début juin la classe politique au dialogue pour trouver un consensus sur la présidentielle, une proposition rejetée par la contestation. Après le 9 juillet, il restera donc au pouvoir, mais "hors de tout cadre", souligne l'historienne Karima Dirèche, directrice de recherche au CNRS. Jusqu'à la "concrétisation" des annonces de M. Bensalah, "le doute persistera", affirme Noureddine Bekkis, enseignant en sociologie politique à Alger. Selon elle, le pouvoir pensait que les trois mois d'intérim permettraient "de convaincre la contestation du bien-fondé d'élections rapides".
Source: La Croix July 04, 2019 15:00 UTC