Ces derniers étaient la caution civile de la transition après que la junte dirigée par Assimi Goïta a renversé le président élu, Ibrahim Boubacar Keïta, dit « IBK », en août dernier. Ce qui constitue un « signal politique » mais n'est « ni un boycott, ni une sanction », selon un diplomate à Bamako. Pour marquer sa désapprobation après le coup d'Etat, la France a annoncé jeudi la fin des opérations militaires conjointes avec l'armée malienne. La junte a aussi discuté avec les ex-rebelles indépendantistes de l'Azawad (CMA), dans le nord, signataire d'un accord de paix en 2015. Après avoir exprimé des réticences, ses dirigeants se sont dits prêts à accompagner ce nouveau chapitre de la transition.
Source: Les Echos June 07, 2021 14:30 UTC