Dans un monde devenu plus transparent, l’industrie suisse du luxe reste un bastion d’opacité. On sait peu ce qui se trame derrière l’image policée de nos plus belles marques de joaillerie ou d’horlogerie. On savait, par d’autres affaires récentes, que le luxe est un moyen commode de mettre à l’abri des fortunes discutables. Elle a utilisé la marque suisse comme couverture pour développer ses propres affaires, dont un florissant commerce de diamants à Dubaï. Son fondateur Fawaz Gruosi, autrefois omniprésent dans les magazines de luxe, dit n’avoir rien vu, rien su.
Source: Tribune de Genève January 19, 2020 18:11 UTC