Publié le 15 oct. 2020 à 7:30Après quatre ans d'expérimentation, le covoiturage domicile-travail en Ile-de-France cherche encore un modèle économique et juridique pérenne. Chaque jour, la région compte quelque 14 à 15 millions de déplacements en voiture, dont la grande majorité des véhicules occupés par le seul conducteur : d'où l'idée de trouver un ou deux passagers supplémentaires, avec des applis spécialisées . Mais actuellement, et alors que près de 30 % des Franciliens ont toujours des réticences à monter dans un Transilien, un tramway ou un métro par peur de la contamination, ce système alternatif est curieusement au point mort. IDFM, le bras armé de la région pour les transports, « ne finance plus le covoiturage depuis le mois de juin, si bien que l'activité s'est effondrée de 90 %. Il ne fait pas de doute qu'à terme, l'Ile-de-France va continuer à travailler avec nous, mais le problème n'est pas simple juridiquement », explique aux « Echos » Olivier Binet, cofondateur de Karos, l'une des trois plateformes en discussions depuis quelques semaines avec l'exécutif régional, aux côtés de BlaBlaLines et Klaxit .
Source: Les Echos October 15, 2020 05:32 UTC