Telle qu’elle est habituellement envisagée, la paroisse ne répond plus aux besoins pastoraux en vue de la nouvelle évangélisation. Il y a un vrai risque de l’entre-soi, c’est tellement plus confortable mais cela ne répond pas à l’appel du Christ de faire des disciples ». Dans cette optique de changement, Anne-France de Boissière accompagne près d’une centaine de paroisses, et pas seulement de sensibilité charismatique ou urbaine. Pour Mgr Jérôme Beau, archevêque du diocèse majoritairement rural de Bourges, « la grande force des paroisses, c’est la proximité », comme l’a illustré la période du confinement avec « ceux qui sont isolés ou ont des difficultés pour vivre ». D’autant que pour l’archevêque de Bourges, une paroisse missionnaire, c’est surtout « être au service du bien commun en s’engageant dans la société » et « pas nécessairement une parole d’annonce immédiate.
Source: La Croix July 20, 2020 16:07 UTC