Ce qui est dépeint ici est une multitude humaine multi-ethnique. Marcus Rediker"Géricault a inclus trois, peut-être quatre et sans doute cinq Africains à bord du radeau dans le but d’insister sur le lien historique entre l’esclavage et le colonialisme"Ce jour-là, l’historien américain Marcus Rediker est venu expliquer le contexte d’une époque, 1816, et de ce qui est en jeu dans "Le Radeau de la Méduse". Selon lui, cette œuvre visionnaire préfigure l’abolition de l’esclavage, en 1848.Sur le plan historique, Louis XVIII est de retour sur le trône pour la Seconde Restauration. Les Britanniques rendent le Sénégal à la France par le traité de Paris. Des peintures et des toiles emblématiques, telle La liberté guidant le peuple, de Delacroix.Tout près, le Radeau de la Méduse, de Théodore Géricault.Françoise Vergès, politologue, ancienne présidente du Comité pour la mémoire de l'esclavage, a invité Marcus Rediker dans le cadre des présentations "L’esclave au Louvre : une humanité invisible".En 1816, la frégate Méduse s’échoue au large de l’actuelle Mauritanie.
Source: L'Humanite November 29, 2016 09:59 UTC