La contestation continue alors que le nouveau premier ministre, proche du Hezbollah, tente de constituer un gouvernement. La colère des Libanais a rapidement viré à la contestation de la classe dirigeante, accusée de corruption et d’incompétence. À l’issue de longues tergiversations politiques, un nouveau premier ministre, l’universitaire Hassan Diab, soutenu par le puissant mouvement chiite Hezbollah, a été désigné le 19 décembre. Mais, malgré ses promesses de former un gouvernement de technocrates indépendants de la classe dirigeante, la contestation continue. L’économie libanaise est confrontée à l’une de ses pires crises depuis la fin de la guerre civile en 1990.
Source: Le Figaro December 27, 2019 18:45 UTC