La surcharge de travail surhumaine et le nombre d'heures supplémentaires astronomique des Japonais défient les lois du présentéisme... Il est poussé à l'extrême. Selon un rapport remis en octobre dernier au premier ministre Shinzo Abe, un Japonais sur cinq risque de mourir au travail en raison d'un surmenage. Le phénomène a pris tellement d'ampleur depuis le début des années 2000 qu'il porte un nom en japonais: le «karoshi». Mais surtout, changer leurs habitudes et leur rapport au présentéisme, qui est érigé au rang de culture d'entreprise. Parmi les initiatives prises par les entreprises, certaines ont décidé de couper l'éclairage à 22 heures pour forcer les collaborateurs à quitter les bureaux.

Source: Le Figaro January 17, 2017 13:14 UTC