La plupart des nouveaux arrivants sont originaires de Tunisie, un pays aux prises avec un taux de chômage élevé et une instabilité politique. Mais l'Italie a ses propres problèmes - les chiffres publiés vendredi montrent qu'elle est en récession - ce qui suscite un ressentiment envers les migrants dits économiques. - «Pas de crise» -Pour l'ex-maire de Lampedusa Giusi Nicolini, qui a remporté le prix de l'Unesco pour la paix au début de 2017 pour ses efforts en faveur des migrants, il n'y a «pas de crise». Une photographie largement diffusée d'une famille tunisienne avec des chapeaux de paille et des valises à roulettes arrivant en bateau avec leur caniche de compagnie a alimenté la campagne anti-migrants de l'extrême droite. Selon le Haut Commissariat de l'ONU aux réfugiés (HCR) plus de 2.000 migrants sont arrivés rien que la semaine dernière, soit plus du double de la semaine précédente.
Source: La Croix August 01, 2020 09:45 UTC