«C'est pourquoi nous revendiquons haut et fort un droit de retrait de la campagne présidentielle car les conditions de notre soutien à la candidature de Benoît Hamon ne sont pas réunies». Interrogé dans Le Parisien, le secrétaire d'État à la Francophonie Jean-Marie Le Guen, lui, n'hésite pas à franchir le pas en révélant le probable point de chute de cette aile droite, après son droit de retrait. «Personnellement ça ne me gêne pas (…) Quand les frondeurs ont frondé, ils n'ont pas demandé un droit de retrait!», tranche-t-il. De quoi affaiblir encore le timide soutien apporté lundi par Bernard Cazeneuve à Benoît Hamon, au nom du gouvernement. Quant à Manuel Valls, il observera un droit de retrait à sa manière en n'assistant pas à l'investiture officielle de son ancien adversaire, préférant partir en vacances.
Source: Le Figaro January 31, 2017 07:47 UTC