Au lieu d’étudier les causes de ce désintéressement, le Parlement veut intervenir puissamment, obnubilé par la «numérisation de la santé» alors qu’il s’agit en réalité de contenir les coûts de l’assurance maladie obligatoire. «À l’avenir, tous les professionnels de la santé devront utiliser le dossier électronique du patient, aussi bien à l’hôpital que dans les cabinets médicaux ou les pharmacies». Évidemment, il est plus aisé de viser la santé numérique que la santé humaine, vibrante, constamment mobile et en recherche perpétuelle d’harmonie… ! Plus rapide, précise et personnalisée, la santé numérique doit progresser en Suisse, notamment sous l’impulsion des assureurs» . Une telle gestion de la santé permettrait aussi une économie des coûts grâce à la participation active et intelligente des patients !
Source: Le Temps March 03, 2024 13:42 UTC