Le plan de relance gouvernemental n’a pas oublié la restauration collective, secteur durement affecté par la crise du coronavirus, notamment durant la période de confinement entre mars et mai. »En France, de la crèche à l’université, des maisons de retraire aux hôpitaux, un repas sur deux est pris en restauration collective, secteur qui contribue fortement à réduire la précarité alimentaire, véritable défi pour le pays. « La restauration collective est aussi un formidable levier pour activer la transition agricole et alimentaire dans les territoires », ajoute Caroline Faraldo. Dans cette optique, la loi EGalim adoptée il y a deux ans avait fixé un objectif fort de 50 % de produits de qualité, dont au moins 20 % de bio, pour la restauration collective d’ici à 2022. « Le ministre Julien Denormandie s’est dit sensible à la question, qui est un enjeu clé pour la filière agricole », souligne la FNH.
Source: La Croix October 16, 2020 13:40 UTC