Destinée à éviter une déflation de la zone euro, elle a permis aux banques de prêter massivement et très bon marché. Pour les banques américaines et britanniques, un tel contexte serait « légèrement positif », et franchement « positif », pour les banques canadiennes seulement. A l'inverse les banques canadiennes et britanniques verront leurs revenus d'intérêt progresser plus fortement, « grâce à des maturités de prêts généralement plus courtes ». Aux Etats-Unis - où la hausse des taux est déjà enclenchée - le secteur bancaire a ainsi su tirer son épingle du jeu. Acteur par acteurEnfin l'effet d'une hausse des taux est à considérer acteur par acteur, en fonction du modèle économique de chacun.
Source: Les Echos December 16, 2018 09:56 UTC