Un examen quantitatif n’a aucun sens pour des accords dont la nocivité pour la concurrence a été prouvée à d’innombrables reprises. Même dans le cas de «cartels durs», il faudrait craindre de longues procédures judiciaires sur des questions en fait réglées depuis longtemps. L’insécurité juridique qui en résulterait ouvrirait de nouveau la porte aux cartellistes et à ceux qui cloisonnent le marché suisse. Des sanctions peuvent être infligées aux entreprises qui passent de tels accords. Les parlementaires seraient bien inspirés d’y regarder de près lors des débats à venir, afin d’éviter un affaiblissement considérable de la politique de la concurrence.
Source: Le Temps September 21, 2023 17:45 UTC