Le Conseil d’État a confirmé vendredi 20 janvier la fermeture provisoire de la mosquée Al Rawda de Stains (Seine-Saint-Denis), jugeant qu’elle était « devenue un lieu de rassemblement prônant un islam radical et appelant à la violence ». L’association Centre culturel franco égyptien – L’association Maison d’Égypte, la qui gère, avait saisi en référé le tribunal administratif de Montreuil, qui a rejeté son recours. Appelant à la haine et la violenceLe juge des référés du Conseil d’État a rappelé que la fermeture d’une mosquée porte atteinte à deux libertés fondamentales : la liberté de culte et le droit de propriété. Elles pourraient en revanche, à l’avenir, « conduire à la réouverture de la mosquée si elles sont suivies d’effet ». Enfin, le juge des référés constate que « l’atteinte à la liberté de culte est tempérée par le fait qu’il y a deux autres mosquées à Stains, vers lesquelles se sont reportés la plupart des fidèles de la mosquée fermée », qui était par ailleurs fréquentée, « pour près de la moitié de ses fidèles par des personnes étrangères à la commune ».
Source: La Croix January 20, 2017 16:18 UTC