C'est un acte rare qui relance le débat sur la sécurisation des établissements scolaires. Une fusillade dans le lycée Tocqueville de Grasse (Alpes-Maritimes) a fait jeudi 8 blessés légers, dont le proviseur de l'établissement. Selon la procureure de Grasse, qui a exclu la piste terroriste, ses motivations « semblent liées à de mauvaises relations » avec d'autres élèves. Le précédent, rédigé par l'Observatoire national de la sécurité et de l'accessibilité des établissements d'enseignement (ONS), pointait surtout le signal d'alerte interne en cas d'attentat-intrusion comme « la préoccupation principale des établissements ». Là où certains responsables d'établissement se plaignent déjà que leur municipalité traîne des pieds pour en supporter le coût.
Source: Les Echos March 16, 2017 23:28 UTC