En ce premier jour de semaine, la mobilisation a été bien plus faible que lors des manifestations massives de vendredi (premier jour du week-end), qui ont surpris par leur ampleur et ont marqué les esprits. Après leur départ, des petits groupes de jeunes Algériens ont longtemps continué à scander des slogans contre le 5e mandat du président Bouteflika, malgré de nouveaux jets de gaz lacrymogènes de la police. Soufiane Djilali, qui est aussi chef du parti d'opposition Jil Jadid, a lui confié ne pas s'attendre «à une grande foule». «Mais le but est de maintenir la pression contre ce pouvoir», a expliqué ce responsable, qui s'est déjà opposé à un 4e mandat de M. Bouteflika en 2014. La date de dimanche -premier jour de la semaine en Algérie- avait été choisie, car une rare sortie publique de M. Bouteflika, 81 ans, avait été annoncée ce jour-là, sans jamais être confirmée officiellement.
Source: Tribune de Genève February 24, 2019 21:45 UTC