Après deux ans de débats stériles et un conseil des ministres nocturne qui s’est achevé à l’aube du 15 juillet, la famille Benetton a été contrainte de lâcher le contrôle des autoroutes italiennes, dont le pont de Gênes qui s’est effondré le 14 août 2018, faisant 43 morts. La famille Benetton accepte par ailleurs de verser une compensation financière de 3,4 milliards d’euros pour l’effondrement du pont de Gênes. D’abord par une augmentation immédiate du capital d’Aspi, estimée entre 4 et 5 milliards d’euros. Les Benetton garderaient dans un premier temps moins de 10 % des actions ce qui les écarterait du conseil d’administration d’Aspi. Ce compromis entre le gouvernement et les représentant des Benetton permet d’éviter une révocation des concessions autoroutières qui aurait pu se chiffrer à 20,7 milliards d’euros, selon le Conseil d’État.
Source: La Croix July 15, 2020 14:14 UTC