Le 9 mai, le président de l’instance électorale s’est dit « contraint à la démission » faute de pouvoir organiser des élections libres et transparentes. Lire aussi : En Tunisie, le président de l’instance électorale acculé à la démissionCette annonce a fait l’effet d’un coup de tonnerre en Tunisie. Le président Beji Caïd Essebsi s’est voulu rassurant mercredi 10 mai, en affirmant que les élections auraient bien lieu à la date prévue. Pour le laboratoire d’idées International Crisis Group (ICG), la Tunisie entre en zone dangereuse. La corruption qui prévalait sous l’ère Ben Ali s’étend, gangrenant la classe politique et l’État, estime encore le laboratoire d’idées.

Source: La Croix May 10, 2017 15:22 UTC