Moscou a, pour sa part, organisé les premiers retours massifs il y a un peu plus d'un an. Protégé du Kremlin, l'autoritaire Ramzan Kadyrov a été chargé par le président Vladimir Poutine du rapatriement des femmes, enfants et parfois jihadistes repentis, s'affichant à plusieurs reprises à la télévision à leurs côtés. "Les femmes et les enfants doivent être rapatriés en Russie, et les coupables doivent répondre de leurs actes devant la loi russe. En intervenant militairement en Syrie en septembre 2015, Vladimir Poutine avait fixé le cap: "détruire" les jihadistes sur place, pour "ne pas attendre qu'ils arrivent chez nous". Les enfants rescapés du "Califat" de l'EI doivent, eux, faire face à une difficile réintégration à la vie en Russie, un pays qu'ils n'ont presque pas connu.
Source: La Croix February 17, 2019 12:11 UTC