L’exécutif européen a choisi de s’attaquer à l’optimisation fiscale par une arme inédite, celui des aides d’Etat. Suprême ironie, presque deux ans plus tard, la Commission qu'il dirige est en passe de gagner ses galons de grande guerrière sur le terrain de bataille contre l'évasion fiscale. Avant la marque à la pomme, Starbucks et Fiat ont déjà été condamnés - pour des montants moindres. Dès lors, les avantages fiscaux bénéficiant à certains groupes devenaient un cadeau puni par les Traités européens. A chaque fois, la Commission a poussé fort, même si au final ses ambitions ont été revues à la baisse.

Source: Les Echos August 30, 2016 16:52 UTC