Les députés et les élus municipaux pourront arborer des signes religieux s’ils le souhaitent, a décidé la Cour de justice. C’était écrit, puisque la liberté de conscience, qui préserve notamment la liberté de chacun de se tromper en la matière, est garantie dans notre pays. Mais l’essentiel est là: sauf succès d’un éventuel recours au Tribunal fédéral, les points principaux de la loi demeurent. Des conditions sont imposées aux religions pour accéder à la contribution volontaire; des critères existent pour désigner les partenaires religieux de l’État, notamment les aumôniers; l’encadrement des manifestations cultuelles est posé. Bref, la loi sur la laïcité vient de passer l’épreuve du feu.
Source: Tribune de Genève November 26, 2019 19:18 UTC