Après les cigarettiers, Monsanto ou l’industrie automobile, c’est le monde des jeux vidéo qui tremble. L’Assemblée mondiale de la santé, réunie à Genève, va décider cette semaine si l’addiction à ceux-ci doit être inscrite au registre des maladies. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait déjà considéré en juin 2018 qu’une pratique excessive et continue de jeux sur écran constituait un trouble du comportement. Si les quelque 120 pays décident d’en faire une pathologie, ils devront prendre des mesures de santé publique pour lutter contre d’ici à 2022. Jusqu’ici, certaines multinationales ont cherché par tous les moyens à contrer les directives de l’OMS qui leur portaient préjudice: mensonges, campagnes de lobbyistes, études complaisantes ou mises sous le tapis.
Source: Tribune de Genève May 23, 2019 14:15 UTC