Elle a été baptisée par la presse italienne « la bataille du blé », allusion à la campagne lancée par Mussolini dans les années 1920 pour assurer l'autosuffisance de la péninsule dans la production de blé. L'Italie importe ainsi du blé dur du Mexique, du Canada et des Etats-Unis mais aussi plus récemment d'Ukraine. Les consommateurs y sont favorables et la Coldiretti, le principal syndicat agricole, y voit un moyen de valoriser les matières premières transalpines. « Si on n'utilisait que du blé italien, explique Paolo Barilla, vice-président de l'entreprise familiale , la production de pâtes chuterait de 40 %. Il faudrait manger 200 kilos de pâtes par jour, 365 jours par an pour que cela provoque des effets », assure-t-il.
Source: Les Echos October 24, 2017 13:52 UTC