Sont visées les incitations à la haine, la violence, les injures à caractère raciste ou encore religieuses. Le champ d'application du texte a été étendu à l'apologie des crimes contre l'humanité mais pas au négationnisme, ni à la haine de l'Etat d'Israël. Objet de 370 amendements, le texte est au programme jusqu'à jeudi soir, avant un vote solennel le 9 juillet. Les grandes entreprises du numérique affichent leur soutien au renforcement de la lutte contre la haine en ligne, mais l'obligation de retrait inquiète. Les députés RN sont également "hostiles" à un texte qui "porte en germe une certaine dangerosité pour les libertés publiques".
Source: La Croix July 04, 2019 00:33 UTC