Certes, à la veille de son investiture, le 2 avril 2021, Bazoum échappait à la veille à un coup d’État. Hélas, la belle vitrine s’est craquelée, le 26 juillet dernier, replongeant le Niger dans les années sombres. Les autorités françaises avec leurs 1500 soldats sur place, semblent avoir été surprises par le coup d’État. Cela confirme que Paris est de plus en plus coupé des réalités de terrain en Afrique. L’autre risque, si le coup d’Etat au Niger passe, est de donner des idées aux militaires des pays comme le Togo, le Bénin, le Sénégal, la Mauritanie, la Côte d’Ivoire, le Gabon.
Source: Tribune de Genève August 05, 2023 21:46 UTC