Toutefois, le Conseil fédéral n’a pas encore donné son feu vert pour effectuer ce transfert. La question de la sécurité pourrait constituer un argument probant également: «Nous ne voulons pas non plus, dit Guy Parmelin, mettre en danger les personnes qui travaillent dans ce bureau». Le transfert du bureau de la DDC à Ramallah ne signifierait qu’une chose: la reconnaissance implicite d’une action illégale menée par le gouvernement israélien, qui revient à annexer impunément les territoires palestiniens, contre le droit international. La Suisse est un pays qui se caractérise par son respect du droit, sa neutralité active, son humanisme internationalement reconnu. Déplacer à présent le bureau de la DCC reviendrait à cautionner un acte de colonisation qui prive les Palestiniens de leur droit de vivre dans les territoires annexés.
Source: Tribune de Genève November 07, 2021 18:39 UTC