Voilà plusieurs années que la presse se fait écho de l’inquiétude des milieux économiques quant à une pénurie de main-d’œuvre susceptible d’affecter le bien-être du pays. Or, dans sa liste des «possibles», il en manque un tout simple: les personnes réfugiées et issues de l’asile. Ce n’étaient ni les compétences, ni les qualifications, ni le niveau de français qui étaient en cause: juste le type de permis. Nombre de responsables des ressources humaines déduisent aussi très légitimement de l’appellation «provisoire» du permis F que les personnes n’ont pas vocation à rester durablement en Suisse. Et ça les motive aussi», relève Jacques Ecoffey, de la Fromagerie de Pringy (FR), qui a trouvé dans la population de l’asile une relève.
Source: Le Courrier March 10, 2024 20:31 UTC