Une partie des élus ont estimé que l’enjeu de l’allongement des délais était de garantir dans les faits le droit à l’IVG, déjà consacrée par le droit français. Dans l’hémicycle, le ministre de la santé, Olivier Véran, a d’ailleurs d’emblée qualifié le texte de « sensible », voire « prématuré ». Réécrire la clause de conscienceLes députés ont ensuite réécrit la clause de conscience spécifique des médecins. Ils ont aussi voté l’autorisation donnée aux sages-femmes de pratiquer des IVG chirurgicales jusqu’à 10 semaines de grossesse. Il pourrait alors être profondément réécrit par la majorité de droite, qui s’est montrée particulièrement combative à l’Assemblée.
Source: La Croix October 09, 2020 06:56 UTC