L’armée a procédé au déminage et à la destruction de près de 9 millions de mines posées par la France pendant la guerre d’Algérie. Mais des Algériens meurent encore à cause d’engins explosifs datant de la guerre civile des années 1990. À la fin des années 1950, en pleine guerre d’indépendance de l’Algérie, l’armée française menait la bataille des frontières. Le pays a entrepris en 2004, après la ratification de la convention d’Ottawa, une deuxième phase pour la destruction des mines encore présentes dans quinze wilayas (régions). Au fil des décennies, le vent, la pluie, l’érosion et les rivières ont charrié et déplacé les petites mines qui ont fini par se retrouver loin des anciennes lignes Challe et Morice.
Source: La Croix January 30, 2017 07:16 UTC