Albin Kurti a créé la surprise le 12 décembre dernier, en confirmant que le Kosovo était prêt à accueillir des migrants « dont les États-Unis ne veulent pas sur leur territoire », et même « qu’un ou deux » seraient déjà arrivés. Cette dernière information n’a pas reçu de confirmation mais le petit pays des Balkans a bien signé un accord au printemps, prévoyant l’accueil de 50 migrants rejetés par les États-Unis. Pristina évoquait la « dette morale » qu’aurait le Kosovo depuis les bombardements du printemps 1999, qui ont permis au pays de se détacher de la tutelle de Belgrade. Albin Kurti face à la pression des États-UnisLe premier ministre Kurti essaye aussi de se rabibocher avec Washington alors qu’il est dans le collimateur de l’administration Trump, qui répète qu’elle ne le considère pas comme « un partenaire fiable ». « En fait », précise Belgzim Kamberi, analyste à l’Institut Musine Kokalari pour les politiques sociales de Pristina, « Albin Kurti voudrait faire croire à l’opinion publique kosovare qu’il est toujours en phase...
Source: L'Humanite December 26, 2025 17:32 UTC