Tout autant de questions (ô combien profondes) que nous posent deux œuvres fort différentes, conjointement programmées au Palais Garnier et à l'Opéra Bastille. Dans la grande salle badinguiste, c'est Haendel qui est à l'honneur. Jephtha est son dernier oratorio, composé en 1751 et créé à Londres l'année suivante. On sera plus circonspect sur la scénographie de Claus Guth, dont le Rigoletto en carton et la Bohème lunaire ont pour le moins déconcerté. Mise en scène solide, qui a fait ses preuves et qui permet de retrouver l'un des Verdi les moins connus de la maturité.
Source: Le Figaro January 12, 2018 06:02 UTC