On avait beaucoup fantasmé cette demi-finale entre Français et Italiens, l’un des classiques du volley-ball européen et mondial entre deux équipes miraculées au tour précédent : les Transalpins avaient dû sauver trois balles de match face au Japon et les Bleus effacer un handicap de deux sets contre l’Allemagne pour s’offrir ces retrouvailles au sommet, 54e match entre les deux voisins (28 victoires pour les Italiens). PublicitéLa suite après cette publicitéD’un côté, Simone Giannelli, la star aux nerfs d’acier des champions du monde 2022. De l’autre, Earvin Ngapeth, l’homme qui invente des points en cas d’urgence. Entre deux collectifs qui se connaissent par cœur, notamment parce que de nombreux Tricolores évoluent ou ont évolué de l’autre côté de la frontière – Ngapeth est en ce moment à Modène – dans le championnat-référence de la discipline, on pressentait un match étouffant dans l’ambiance bouillante du Hall 1 de l’Arena Paris Sud, qui accueillait sans doute plus de monde que de places disponibles tellement les rangs et même les escaliers étaient garnis.
Source: L'Equipe August 07, 2024 19:50 UTC