» L’expression a été reprise par l’ensemble du spectre politique israélien pour commenter l’émission historique de mandats d’arrêt contre Benyamin Netanyahou et Yoav Gallant par la CPI jeudi 21 novembre. À lire aussi Mandat d’arrêt de la CPI contre Netanyahou : la communauté internationale diviséeÀ droite de l’échiquier, et parmi les soutiens de Benyamin Netanyahou, le jour est sombre pour « la justice » et pour « l’humanité », selon les mots d’Isaac Herzog. Outré, Benyamin Netanyahou a, lui, repris l’argument de la « décision antisémite » en se comparant au capitaine Alfred Dreyfus, accusé à tort de trahison car il était juif. « Ces mandats d’arrêt récompensent le terrorisme », fustige Yaïr Lapid, à la tête du parti centriste Yesh Atid. La vigueur des réactions est à la hauteur de la décision de la CPI, dont Israël n’est pas membre : c’est la première fois qu’elle émet des mandats d’arrêt contre des dirigeants d’un pays démocratique.
Source: La Croix November 22, 2024 12:38 UTC