La médecin légiste de 48 ans se raconte dans la rubrique « Fenêtre sur corps » du magazine L'Équipe. « Je n'oublie jamais que le corps face à moi a été une personne mais quand je franchis le seuil de la salle d'autopsie, je laisse mon coeur et mon affect à l'extérieur. Je n'ai jamais eu l'impression que le fait de voir des morts plusieurs fois dans la semaine me faisait disjoncter. Une fois qu'on passe de vie à trépas, plus personne ne devrait nous toucher ? Je n'ai jamais ressenti le moindre haut-le-coeur face à eux mais c'est arrivé à des collègues, notamment lors d'exhumations.
Source: L'Equipe January 22, 2024 15:07 UTC