Elles réclament leur libération ainsi que celle de tous les universitaires « injustement privés de liberté sous de fausses accusations ». Fariba Adelkhah, qui a la double nationalité française et iranienne, a été arrêtée en juin en Iran où elle effectuait des recherches comme elle le fait depuis des années. On sait que Fariba Adelkhah a été soumise à plusieurs interrogatoires dont elle est ressortie très ébranlée. Son avocat, un spécialiste des droits de l’homme a pu obtenir sa libération sous caution, une décision aussitôt annulée, le tribunal ayant été jugé incompétent. « Compte tenu des accusations d’espionnage, elle relève d’une juridiction d’exception, le tribunal révolutionnaire, ce qui n’est cependant pas prévu par la constitution », précise Karim Lahiji.
Source: La Croix December 26, 2019 15:45 UTC