Arrêtée le 5 juin 2019, de pair avec un autre chercheur de Sciences Po Paris, Roland Marchal, elle a été condamnée à cinq ans de prison sous les fallacieux prétextes d’atteinte à la sécurité nationale, etc. En octobre de la même année Fariba Adelkhah a été assignée à résidence sous contrôle judiciaire pour y purger sa peine. Ce 12 janvier la justice a rapporté cette mesure en faisant état de violations par Fariba Adelkhah des conditions de ce contrôle. La réincarcération de Fariba Adelkhah n’a rien à voir avec le non-respect des conditions de son contrôle judiciaire, lequel reste à prouver. Fariba Adelkhah en Iran, Osman Kavala en Turquie, des centaines d’autres innocents végétant dans les geôles de régimes liberticides sont les victimes de purs voleurs: voleurs d’années, de création, d’amour, de vie.
Source: Le Temps January 18, 2022 21:05 UTC