Pour la première fois dans l'histoire de l'Irak, le turban noir des religieux chiites affirmant descendre du prophète Mahomet s'est allié à la faucille et au marteau des communistes dans le cadre d'une élection. Les échos que nous recevons sont très positifs", assure à l'AFP Raed Fahmi, le chef du parti communiste irakien, qui compte actuellement un représentant au Parlement. "La marche pour les réformes" présente 623 candidats dans tout le pays à l'exception des trois provinces du Kurdistan et de celle de Kirkouk. "Si notre liste gagne, nous demanderons à former un gouvernement avec d'autres composantes et si ces dernières refusent de s'allier à nous, nous serons la principale force d'opposition contre les corrompus", ajoute M. Hilfi. "Moqtada Sadr est soumis à une formidable pression de la part de l'Iran, de l'Arabie Saoudite, de la Turquie, des pays (...) qui nous considèrent comme des sans Dieu", dit-il.
Source: La Croix May 01, 2018 16:30 UTC