Par Laurent Champaney (Directeur général de l'Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers)A chaque campagne électorale, l'idée de supprimer Parcoursup revient . « Machine à broyer les ambitions », « algorithme fou qui sélectionne aveuglément »… On dégaine toutes sortes de punchlines pour justifier son « abolition ». Chaque année, à la période stressante de l'orientation vers les études supérieures pour près d'un million de jeunes, le nombre d'électeurs potentiellement concernés se compte aisément en dizaine de millions. On veut donc supprimer Parcoursup mais jamais on n'explique comment on informerait puis orienterait, comme en 2024, 950.000 jeunes vers 23.000 formations ! La première inégalité sociale de l'orientation avant Parcoursup était l'accès à l'information !
Source: Les Echos July 01, 2024 17:18 UTC