Si le gouvernement central, dirigé par le Parti communiste chinois (PCC), a exprimé son soutien aux autorités de Hong Kong, il s'est jusque-là abstenu de toute intervention directe. "Ces actes graves et illégaux piétinent l'Etat de droit à Hong Kong", a réagi avec colère mardi l'organisme gouvernemental chinois chargé des affaires hongkongaises. "Elles constituent un défi direct à Xi Jinping, aux autorités de Hong Kong et au gouvernement central", commente Hua Po, un politologue indépendant travaillant à Pékin. "Pékin doit s'assurer que Hong Kong reste un lieu attractif pour les entreprises étrangères, pour les multinationales, en tant que centre financier", note le sinologue Jean-Pierre Cabestan, de l'Université baptiste de Hong Kong. Mardi, la télévision d'Etat a toutefois diffusé des images de Carrie Lam, la cheffe de l'exécutif de Hong Kong, condamnant l'invasion "extrêmement violente" du parlement.
Source: La Croix July 02, 2019 12:56 UTC