Benoît Hamon, le 29 janvier 2017 à Paris / AFPLongtemps surnommé "petit Ben" ou "petit Benoît" par les éléphants PS, Benoît Hamon a réussi à déjouer tous les pronostics pour rafler l'investiture de son camp à l'élection présidentielle, en portant un programme de "gauche totale" et innovant. “Les gens qui ont travaillé avec lui ont toujours eu tendance à le sous-estimer”, soulignait récemment son ami de longue date et porte-parole Régis Juanico. Benoît Hamon candidat du PS à la présidentielle / AFPJusqu'à recevoir le soutien de Martine Aubry, qui l'avait fait rentrer dans son cabinet au ministère de l'Emploi en 1997 puis l'avait propulsé porte-parole du PS en 2008. - "Il faut que tu fasses président" -Une récompense pour ce "gros travailleur" qui "rénove le logiciel" du PS, selon un député aubryste sûr que M. Hamon "est capable de parler à toute la gauche". "Mais c'est frappant de voir que ceux qui ont le menton le plus levé sont aussi ceux qui baissent la tête quand ils gouvernent, surtout face aux puissants", cingle celui qui s'érige contre "le mythe de l'homme providentiel" et jure qu'il n'aura pas "la main qui tremble" face aux "lobbies" en tous genres.

Source: La Croix January 29, 2017 21:24 UTC