Quelques mois avant sa fusion avec le CSA, la Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi), a livré son 10e rapport d’activité fin juillet. Selon un mécanisme de « riposte graduée », l’auteur d’une infraction recevra deux avertissements par courrier avant que l’autorité ne saisisse la justice. Un champ d’action limitéAutre problème : le piratage ciblé par l’Hadopi, le P2P, ne représente qu’une partie de la consommation illégale. « Là, le business est bien monté, et l’autorité n’est pas investie pour lutter contre », pointe Bastien le Querrec, membre de la Quadrature du net, association qui milite pour un accès libre à tous les contenus en ligne. »Un autre chiffre du rapport donne du grain à moudre à ses opposants, qui jugent l’Hadopi inutile et liberticide.
Source: La Croix August 05, 2020 17:03 UTC