La faible participation observée dans la capitale et les principales villes du pays n'est pas une surprise. En novembre, pour le premier tour de la présidentielle, l'élection qui passionne le plus les citoyens, et qui coïncidait cette année avec le second tour des législatives et les scrutins municipaux, seuls 21% des électeurs ont voté. Cette désaffection civique s'explique par la faiblesse de l'offre politique et la défiance des citoyens quant à la capacité des élus à travailler pour l’amélioration de leurs conditions de vie. La faible affluence dans les bureaux de votes ce dimanche n'empêche pas une certaine confusion dans le déroulement de ces opérations électorales: combien d'urnes disposer dans les bureaux et quels bulletins faire remplir aux électeurs sont des sujets de controverse. Au-delà de la faible participation, cette confusion amoindrit encore la légitimité qu'auront les vainqueurs de ces scrutins.
Source: La Croix January 29, 2017 19:17 UTC