Il s'est donc installé à Londres où il a mis son tenace apprentissage de l'anglais à l'épreuve des insulaires, redoutables concurrents. C'est donc à la fois un témoin intime de cette grande institution et un observateur désormais extérieur qui peut la resituer précisément dans la vaste compétition de l'art. Une certaine tendance du Centre à honorer tardivement les grands artistes français, comme Soulages ou Morellet. Ce statut particulier, le Centre le doit d'abord à la mythologie qui entoure sa conception, issue de l'intuition magnifique d'un président de la République ami des arts et des artistes de son temps, et à la singularité de son architecture. Près de quarante ans après son ouverture au public, le Centre semble cependant à la croisée des chemins.
Source: Le Figaro January 30, 2017 16:07 UTC