Emmanuel Macron a reconnu mardi 2 mars, « au nom de la France », que l’avocat et dirigeant nationaliste Ali Boumendjel avait été « torturé et assassiné » par l’armée française pendant la guerre d’Algérie en 1957, un geste d’apaisement recommandé par le rapport de l’historien Benjamin Stora. « Aucun crime, aucune atrocité commise par quiconque pendant la Guerre d’Algérie ne peut être excusé ni occulté ». Le président français a lui-même annoncé cette reconnaissance aux petits-enfants d’Ali Boumendjel en les recevant mardi. « Avancer sur la voie de la vérité »« La génération des petits-enfants d’Ali Boumendjel doit pouvoir construire son destin, loin des deux ornières que sont l’amnésie et le ressentiment. Le mois dernier, la nièce d’Ali Boumendjel, Fadela Boumendjel-Chitour, avait dénoncé un « mensonge de l’État (français) qui fut dévastateur ».
Source: La Croix March 03, 2021 07:19 UTC