Je viens de rentrer de Gaza. Je n’ai pas vu la paix, j’ai entendu le bruit des bombes, j’ai vu des gens errer, j’ai vu Rafah convertie en un amas de décombres, j’ai vu des enfants souffrir, mais j’ai aussi vu la vie reprendre ses droits. Car comme me disait ma collègue, Abir, «tu lui diras à ton fils, qu’à Gaza, il y a aussi des gens qui aiment la vie». Sur le chemin à Gaza-City, depuis Deir al Balah, j’ai vu comment les destructions se faisaient de plus en plus denses. J’ai entendu comment notre coordinateur de projet me disait: «Ils ne nous ont pas seulement pris notre maison, nos affaires, mais ils ont aussi détruit nos souvenirs, notre mémoire.»
Source: Le Temps December 25, 2025 13:35 UTC